Yasmina Hamlawi

RAIN ON THE DEAD    Scroll down for video with English transcript

 Prix de l’œuvre sonore SCAM 2025 

Mention spéciale du Jury. Prix Europa 2025

En Algérie, l’enterrement est une affaire d’hommes, les pleurs sont une affaire de femmes. A travers une prière un peu mystique, un peu magique, Kenza et sa mère se réinventent un rituel et tissent des liens avec le parent disparu.

En quête de son grand-père décédé et de ses origines, la jeune Kenza voyage avec sa maman, Yasmina, en Algérie. Par les fragments reconstitués, Kenza se relie à une partie d’elle-même. Munie de sa boîte de crayons de couleurs, elle colorie avec candeur et philosophie ses découvertes.   

Pour sa mère, la quête se situe ailleurs : lors du rapatriement et de l’enterrement de son père en Algérie, elle fut écartée par les rituels traditionnels, et n’a pu lui faire ses derniers adieux.

Pourquoi pas s’inventer un nouveau rituel ? Un rituel dans lequel mère et fille se reconnaissent et dont la force perpétue les liens au-delà de la mort.

Un documentaire sonore réalisé par Yasmina Hamlawi

2024

avec Jackal Productions

Montage – Roxane Brunet

Mixage – Yvan Hanon

Prise de son – Yasmina Hamlawi

Prise de son additionnel – Manuel Hermia

Composition musicale et Bansuri – Manuel Hermia

Daf et Bendir – Simon Leleux

Avec la participation de Kenza et Malika

Merci à Fatiha et Jamal Ben Taher

Avec le soutien de la SCAM, du Fonds Gulliver et de la RTBF,

de l’Atelier de Création Sonore Radiophonique et du F A C R de la Fédération Wallonie Bruxelles.

Remerciements au Cimetière Multi-confessionnel de la Région de Bruxelles et aux Pompes Funèbres Islamiques de Belgique.

Merci à Pascale Tison et Carmelo Iannuzzo

Photo – Maël G . Lagadec

 

durée – 46 min 39

RAIN ON THE DEAD video with transcript in english-french

“Rain on the dead” approaches the need to celebrate our dead.

  In Algeria, burial is a man’s thing, crying is a woman’s thing.

In search of her origins and her deceased grandfather, Kenza, an eight-year-old girl, travels to Algeria, with her mother, Yasmina. Through the reconstituted fragments, Kenza reconnects with a part of herself. With her pencils, she colours her discoveries with candour and philosophy.   

For her mother, the quest is quite different: years ago, her father was repatriated from France to Algeria to be buried. But then the traditional funeral rituals put her aside, and Yasmina was unable to bid him a proper farewell.

With a prayer, a bit mystical and a bit magical, mother and daughter invent together a new ritual in which they recognise themselves.

The strength of the ritual enables them to perpetuate their bond with their deceased parent beyond death.